Author Archives: Swany

Fragment 500668

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Others are named for their virtues and operations, like

Original French:  Aultres ſont nommées par leurs vertus & operations, comme

Modern French:  Aultres sont nommées par leurs vertus & operations, comme


nommés pas leurs vertus et operations

Sauf pour le lichen, tous les détails sont dans De latinis nominibus («Alysson … dicitur (ut ait Galenus) quod mirifice morsus a cane rabido curet. [gk] enim rabiem significat. Ephemerium… quo die sumptum fuerit (ut nominis ipsa ratio ostendit) intermit. Bechion autem appellatum est, quod [gk], id es tusses … juvet. Nasturtium, cresson alenois … dicitur a torquendis naribus. Hyoscame, faba suis, vulgo hannebane, … dicitur … quot pastu ejus convellantur sues ». R. a mal lu ses notes, faisant de hanebanes une plante différente de l’hyoscame.

François Rabelais [ca. 1483 – ca. 1553]
Le Tiers Livre
Michael A. Screech, editor
Paris-Genève: Librarie Droz, 1964

nommeés par leurs vertus

Le livre d’Estienne fournit toutes ces informations, lichen excepté. Rabelais se souvient sans doubt, sur ce dernier point, d’un auteur qu’il a partiellement édité: Manardi, Epistolae medicinales, XVIII, 3. — Hyoscyame («fève de pourceau») et hanebanes sont même chose, mais les deux noms n’ont pas le même sens. Le second fera encore écrire à Nicot: «Hanebane […] est poison aux poules, de sorte que si le grain qui leur est donné en est frotté, elles meurent. L’Anglois dit Henbene, qui signifie Poison aux Gelines, ou Mort à Gelines.»

François Rabelais [ca. 1483 – ca. 1553]
Le Tiers Livre
Jean Céard, editor
Librarie Général Français, 1995

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Posted 10 February 2013. Modified 9 November 2015.

Holosteon, which is all bone: on the contrary, because there is not an herb in nature more fragile and more tender than it is

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Holosteon, which is all bone: on the contrary, because there is not an herb in nature more fragile and more tender than it is.

Original French:  Holosteon. c’eſt tout de os: au contraire. car herbe n’eſt en nature plus fragile & plus tendre, qu’il eſt.

Modern French:  Holosteon. c’est tout de os: au contraire. car herbe n’est en nature plus fragile & plus tendre, qu’il est.



Notes

Coronopus

Plantago coronopous
Coronopus Kraenfuss
Taxon: Plantago coronopous L.
English: buck’s-horn plantain

Fuchs, Leonhart (1501 – 1566), De historia stirpium commentarii insignes…. Basil: In Officina Isingriniana, 1542. Smithsonian Library

Plantago

Plantago. Meydenbach, Ortus Sanitatis (1491).

Meydenbach, Jacob, Ortus Sanitatis. Mainz, Germany: 1491. 151v. University of Cambridge Digital Library

Holosteon

Pliny xxvii. 10, §65.

Rabelais, François (ca. 1483–1553), The Five Books and Minor Writings. Volume 1: Books I-III. William Francis Smith (1842–1919), translator. London: Alexader P. Watt, 1893. Internet Archive

Holosteon

C’est en effet ce que signifie en grec ὀλόστ[??].

Rabelais, François (ca. 1483–1553), Œuvres de Rabelais (Edition Variorum). Tome Cinquième. Charles Esmangart (1736–1793), editor. Paris: Chez Dalibon, 1823. p. 268. Google Books

holosteon

Holosteon sine duritia est herba ex adverso appellata a Graecis, sicut fel dulce, radice tenui usque in capillamenti speciem, longitudine quattuor digitorum, ceu gramen foliis angustis, adstringens gustu. nascitur in collibus terrenis. usus eius ad vulsa, rupta in vino potae. et volnera quoque conglutinat, nam et carnes, dum coquuntur, addita.

Holosteon (all-bone) is a plant with nothing hard about it, the name being an antiphrasis coined by the Greeks, just as they call gall sweet. Its root is so slender as to look like hair. Four fingers long, the plant has narrow leaves like grass and an astringent taste, growing on hills with deep soil. Taken in wine for sprains and ruptures it also closes wounds, for it even fastens together pieces of meat when boiled with them.

Pliny the Elder (23–79 AD), The Natural History. Volume 7: Books 24–27. William Henry Samuel Jones (1876–1963), translator. Cambridge, Massachusetts: Harvard University Press, 1956. 27.065. Loeb Classical Library

holosteon

De ὂλοζ, tout, ὀστέον os, en tout dur comme l’os, nom donné par antiphrase à une plante très molle. « Holosteon sive duritia est herba ex adverso appellata a Græcis, sicut fel dulce ». L’όλὁστιον de Dioscoride (III, 11), Holosteon de Pline, XXVII, 65, holostium de Galien (De. simpl. med. fac., l. VIII) est, pour quelques auteurs, Plantago coronopus L.; pour Fée, plus probablement Plantago holostea, Lmk. de l’Europe méridionale. Mais la plante que les botanistes du XVIe siècle, Boutonet, Pena, Lobel, appelaient Holosteum monspelliense, est Plantago albicans L., de la France et de l’Europe méridionales. Sainéan (H.N.R., p; 117) croit reconnaître dans l’Holosteon de Rabelais une Caryophyllée, Holosteum umbellatum, L. (Paul Delaunay)

Rabelais, François (ca. 1483–1553), Oeuvres. Édition critique. Tome Cinquieme: Tiers Livre. Abel Lefranc (1863-1952), editor. Paris: Librairie Ancienne Honoré Champion, 1931. p. 350. Internet Archive

holosteion

Thus again, [gk] or holosteion, meaning bone thoughout, is used paradoxically to identify a very soft plant.

Rabelais, François (ca. 1483–1553), Complete works of Rabelais. Jacques LeClercq (1891–1971), translator. New York: Modern Library, 1936.

holosteon

D’après De latinis nominibus.

Rabelais, François (ca. 1483–1553), Le Tiers Livre. Edition critique. Michael Andrew Screech (1926-2018), editor. Paris-Genève: Librarie Droz, 1964.

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Posted . Modified 20 January 2019.

Fragment 500548

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Others have retained the names of the regions from which they were formerly transported

Original French:  Les aultres ont retenu le nom des regions des quelles feurent ailleurs transportées,

Modern French:  Les aultres ont retenu le nom des regions des quelles feurent ailleurs transportées,



Notes

ont retenu le nom des regions…

Toutes ces plantes, et tous ces détails, d’après De latinis nominibus, sauf rhabarbe.

François Rabelais [ca. 1483–1553]
Le Tiers Livre. Edition critique
Michael A. Screech [b. 1926], editor
Paris-Genève: Librarie Droz, 1964

le nom des regions…

Toutes ces informations sur les plantes dont le nom est d’origine géographique sont dans le livre d’Estienne, sauf sur la rhubarbe, pour laquelle Rabelais suit sans doute Ruellius, De Natura stirpium (1536), III, 2 (mêmes renseignements dans B. Chasseneuz, Catalogus gloria mindi, XII, 90). Sur «Stœchas» (Pline, XXVII, 12), le «Calloïer des Isles Hieres» (ou Stéchades), comme signe Rabelais in 1546, ne pouvait oublier cette plante; mais c’est aussi un façon de rappeler que toutes ces pages l’ont pour auteur.

François Rabelais [ca. 1483–1553]
Le Tiers Livre. Edition critique
p. 454
Jean Céard, editor
Librarie Général Français, 1995

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Posted . Modified 4 February 2017.

Fragment 500470

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after which by the death of that one he would impose his name, and be in honour and immortal glory called inventor of this grain so useful and necessary to human life.

Original French:  affin que par la mort d’icelluy il impoſast ſon nom, & feuſt en honneur & gloire immortelle dict inuenteur de ce grain tant vtile & neceſſaire à la vie humaine.

Modern French:  affin que par la mort d’icelluy il imposast son nom, & feust en honneur & gloire immortelle dict inventeur de ce grain tant utile & necessaire à la vie humaine.


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Posted . Modified 10 November 2013.

Triptolemus sent by Ceres to show men wheat

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Triptolemus sent by Ceres to show men wheat

Original French:  Triptoleme enuoyé par Ceres pour es hommes monſtrer le froment

Modern French:  Triptolème envoyé par Cerès pour es hommes monstrer le froment



Notes

Demeter, Triptolemus, Persephone

Demeter presents Triptolemus with sheafs of wheat, while Persephone lays her hand in blessing
Relief votif en marbre pentélique trouvé à Éleusis, dédié au sanctuaire de Déméter et de Korè. Il représente les deux déesses éleusiniennes dans une scène du rituel des mystères. À gauche, Déméter, vêtue du péplos et tenant un sceptre dans la main gauche, offre des épis de blé à Triptolème, fils du roi éleusinien Keloos, pour qu’il les donne à l’humanité. À droite, Perséphone, vêtue d’un chiton et d’un manteau, tient une torche, et bénit Triptolème de la main droite. La magnificence de l’image et son échelle monumentale indiquent qu’il ne s’agissait peut-être pas d’un simple relief votif mais plutôt d’un relief cultuel. Circa 440 BC.


Minerva, Athena

favens, oleaeque Minerva
inventrix, uncique puer monstrator aratri,
et teneram ab radice ferens, Silvane, cupressum;
dique deaeque omnes, studium quibus arva tueri,
quique novas alitis non ullo semine fruges,
quique satis largum caelo demittitis imbrem.

Come, Minerva, inventress of the olive; you, too, youth [Triptolemus, son of Celeus, king of Eleusis, and favourite of Demeter], who showed to man the crooked plough, and you, Silvanus, with a young uprooted cypress in your hand; and gods and goddesses all, whose love guards our fields—both you who nurse the young fruits, springing up unsown, and you who on the seedlings send down from heaven plenteous rain!
—–

Virgil (70 – 19 BC), Eclogues. Georgics. Aeneid: Books 1-6. H. Rushton Fairclough, translator. Cambridge, Massachusetts: Harvard University Press, 1916. Georgic 1.16, p. 99. Loeb Classical Library

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Posted . Modified 2 September 2020.