Chanvre dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert

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Notes

L’encyclopédie

Online version available from the ARTFL Project (American and French Research on the Treasury of the French Language). Illustrations and text displayed here are from this service.

Encyclopédie, ou dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, etc., eds. Denis Diderot and Jean le Rond d’Alembert. University of Chicago: ARTFL Encyclopédie Project (Autumn 2017 Edition), Robert Morrissey and Glenn Roe (eds)

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Culture et Travail du Chanvre

AGRICULTURE ET ECONOMIE RUSTIQUE
CHANVRE, Premier travail à la campagne.
PLANCHE Iere.
Premiere & seconde divisions. Travail du chanvre.

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Chanvre, Premier travail à la campagne

PLANCHE Iere. Premiere division. Travail du chanvre.

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Premiere division

La vignette représente l’attelier des espadeurs, dont le mur du fond est supposé abattu pour laisser voir dans le lointain les préparations premieres & champêtres du chanvre. Quand il a été arraché de terre, & qu’on a séparé le mâle d’avec la femelle, on le fait sécher au soleil ; ensuite on le frappe contre un arbre ou contre un mur, pour en détacher les feuilles ou le fruit, & on le fait roüir ou dans une mare ou dans un ruisseau, ou enfin dans ce qu’on appelle un routoir ; c’est un fosse où il y a de l’eau.

Fig. 1. Routoir q, où l’on a mis le chanvre. Plusieurs hommes sont occupés à le couvrir de planches, & à les charger de pierres pour le tenir au fond de l’eau, & l’empêcher de surnager.

Fig. 2. Ouvrier qui passe le chanvre sur l’égrugeoir r, pour détacher le grain qui y est resté.

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Fig. 3. Le haloir t. C’est une espece de cabane où l’on fait sécher le CHANVRE. en le posant sur des bâtons au-dessus d’un feu de chenevote.

Fig. 4. Une femme s qui tille du CHANVRE. c’est-à-dire qui en rompant le brin, sépare l’écorce du bois.

Fig. 5. Ouvrier qui rompt la chenevote entre les deux mâchoires de la broye u.

Fig. 6. Ouvrier qui espade, c’est-à-dire qui frappe avec l’espadon Z sur la poignée de chanvre N qu’il tient dans l’entaille demi-circulaire de la planche verticale du chevalet Y.

Fig. 7. Ouvrier qui, pour faire tomber les chenevotes, secoue contre la planche M du chevalet la poignée de chanvre qu’il a espadée.

Fig. 8. Autre espadeur qui fait la même opération sur l’autre planche verticale du chevalet.

Fig. 9. Bas de la planche. L’égrugeoir dont se sert l’ouvrier de la figure 2. L’extrêmité de cet instrument qui pose à terre, est chargée de pierres pour l’empêcher de se renverser.

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Seconde division

PLANCHE Iere. Seconde division. Travail du chanvre.

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Seconde division

Fig. 10. Mâchoire supérieure de la broye vûe par dessous. On voit qu’elle est fendue dans toute sa longueur pour recevoir la languette du milieu de la mâchoire inférieure, & former avec celle-ci deux languettes ou tranchans mousses propres à rompre & briser la chenevote.

Fig. 11. La broye toute montée. La mâchoire supérieure est retenue dans l’inférieure par une cheville qui traverse tous les tranchans.

Fig. 12. Chevalet simple, X, le même que celui cotté X dans la vignette.

Fig. 13. Chevalet double, Y Y , le même que ceux cottés M, Y, dans la vignette.

Fig. 14. Elévation d’une des planches du chevalet, soit simple, soit double.

Fig. 15. Elévation & profil d’un espadon vû de face en A, & de côté en B.

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Troisieme division

PLANCHE Iere. Troisieme division servant de Planche seconde. La vignette représente l’attelier des peigneurs.

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Troisieme division servant de Planche seconde

La vignette représente l’attelier des peigneurs.

Fig. 1. 2. 3. Peigneurs dont les uns peignent le chanvre sur le peigne à dégrossir, & d’autresa sur les peignes à affiner. Ces peignes sont posés sur de grandes tables R portées sur des treteaux & scellées dans le mur.

Fig. 4. Peigneur qui passe sa poignée de chanvre dans le fer A, pour en affiner le milieu, & faire tomber les chenevottes que le peigne n’a pas ôtées.

Fig. 5. Ouvrier qui frotte le milieu de sa poignée sur le frottoir, pour achever d’affiner cette partie.

Bas de la Planche.

Fig. 6. S, plan & élévation d’un grand peigne ou seran garni de quarante-deux dents de douze à treize pouces de longueur. Il sert à former les peignons.

Fig. 7. T, peigne à dégrossir, garni du même nombre de dents de sept à huit pouces de longueur.

Fig. 8. V, plan & élévation du peigne à affiner. Les dents en même nombre ont quatre ou cinq pouces.

Fig. 9. Plan & élévation d’un peigne fin dont les dents sont au nombre de trente-six.

Fig. 10. Fer séparé du poteau auquel il est attaché dans la vignette. La branche coudée qui traverse le poteau en B étant terminée en vis, est reçûe dans un écrou. C, représente une autre maniere de le fixer : c’est une clavette double qui traverse la branche coudée, & l’empêche de sortir.

Fig. 11. & 12. Plan & coupe du frottoir.

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